LES PEINTRES VEI
glois, me vitrier, Pierre Fontaine, me serru­rier à Paris, cousins dudit futur espoux, et de Geneviefve Huré, veufve de feu Pierre Anthoine Benedie, en son vivant gentil­homme servans de mons' le duc de Nevers, amis, et soy disant avoir là charge de lad. future espouze, de leurs bons grez, bonnes, pures, franches et liberalles voluntez, sans force ne contraincte aucune, si comme ilz disoient,, recongnurent et confessèrent avoir promis et promettent de prendre l'un d'eulx l'autre par nom et loy de mariage, le plus tost que bonnement faire ce pourra et qu'il sera advisé entr'eulx, leurs parens et amis, sy Dieu et nostre mère Saincte Eglise s'i accordent, avec tous les biens et droictz qu'ilz ont de present et qu'ilz auront au jour de leurs espouzailles, pour estre ungs et commungs entr'eulx durant et constant led. futur mariage, suivant la coustume de la prevosté et viconte de Paris. En faveur du­quel mariage lad. future espouze a promis de porter à lad. communaulté la somme de cent soixante six escuz deux tiers en deniers comptans, avec ses habillemens, bagues et. joiaulx jusques à la valleur de la somme de cent escuz d'or soleil, le tout en et dedans la vigille dc leurs espouzailles. Et, partant, led. futur espoux l'a douée et doue de la somme de dix escuz d'or soleil de rente racheptable pour la somme de trente trois escuz ung tiers, de douaire prefix ou de douaire cous­tumier, au choix de lad. future espouze. Et a esté accordé que, advenant dissolution dud. futur mariage et que lad. future espouze sur­vive, elle reprandra par precipput et avant partaige sesd, habillemens, bagues et joiaulx jusques à pareille somme de cent escuz d'or soleil, outre sond, douaire. .Plus,'a esté ac­cordé que, advenant dissolution dud. futur mariage sans enfans nez et procréez d'icel7 luy, vivans lors de lad. dissolution, en ce cas, le survivant aura et luy appartiendra en
IERS (1534-1648).                        311
plaine propriété tous les biens de lad. com­munaulté, pour en joir, faire et disposer comme bon luy semblera, et desquelz biens tant meubles, acquestz que conquestz im­meubles , ilz ont faict et font par ces presentes don, cession et transport l'un à l'autre oud. cas, à la charge toutesfois de paier toutes les debtes, bonnes et loyalles, et d'accomplir le testament du premier deceddé, car ainsy tout le contenu cy dessus a esté dict, con­venu et expressement accordé par et entre lesd, parties en faisant et passant ces pre­sentes .....Faict et passé en l'estude desd.
notaires après midy, l'an i58o, le 280 jour d'aoust. Lad. future espouze ne sçait escrire ne signer, comme elle a dict et declairé, la minutte est signée des autres parties. Signé : Bontemps et Cothereau.
Insinué au Châtelet le samedi, 3 décem­bre i58o. — (Arch, nat., Y 122, fol. i78-v°.)
638.  -— Gatian Deschamps, vitrier du Roi et. tapissier de la Reine. — 6 juin 1584.
Contrat de mariage de Galian Deschamps, vitrier du Roi et tapissier de la Reine, de­meurant rue Saint-Honoré, à l'enseigne du Petit Soleil, et de Hélène Aulbin, veuve d'Antoine Poucber, valet de fourrière du Roi et vitrier de ses batiments, demeurant même rue. — (Arch, nat., Y 126, fol. 114.)
639.  — Benjamin Robiet, peintre et vitrier. — 29 avril 1 641.
Donation par Marie Saizy, veuve de Ben­jamin Robiet, maître peintre et vitrier à. Saint-Mard-de-Réno au Perche, demeurant à Paris, rue Saint-Honoré, de tous ses biens meubles et immeubles au pays du Perche à ses enfants Gilles Robiet, contrôleur de la ferme de 45 sols d'entrée à Paris, et Made­leine Robiet, femme de Jacques Barré, sr de